L’empereur Lê
Du Tôn pose à Maître Huong Hai la question
suivante :
« Quelle est l’idée profonde du zen dans le bouddhisme ».
« Quelle est l’idée profonde du zen dans le bouddhisme ».
Maitre Huong Hai répond par ce poème :
(photo prise sur l'internet)
L’hirondelle
traverse le grand espace,
Son
ombre s’immerge dans l’eau froide,
L’hirondelle
n’a pas l’idée de laisser sa trace,
L’eau
n'a pas à cœur de garder l’image.
L'hirondelle, le ciel, l'eau, le reflet, le
tout donne un ensemble d'une grande beauté. Les
éléments, hirondelle comprise, vivent en paix, les uns conscients
de l'existence des autres. Aucun n'aurait l'idée d'une possession
quelconque, ne serait que l'image d'un instant, de l'autre. Le temps
passe tranquillement. Le monde est grand et beau, apprécions le fait d'en faire partie nous-mêmes . Laisser passer la vie...Pas d'attachement, pas de
regret, pas de tentation d'appropriation d'aucune sorte....
Oh quelle superbe métaphore, j'aime beaucoup l'idée de ne pas se préoccuper de la trace qu'on laisse.
RépondreSupprimerMerci An, bonne fin de journée.
Pas trop, un petit peu ?
SupprimerBises, Bonne soirée.
Le détachement.... est-ce qu'un jour j'y arriverai vraiment? Merci l'artiste pour cette belle métaphore. Bises alpines.
RépondreSupprimerJe me le demande aussi. Bises citadines !
SupprimerLa philosophie est toujours plus lumineuse, quand c'est une hirondelle qui l'enseigne ;-)
RépondreSupprimerAh, c'est l'hirondelle qui te parle, elle a une gentille petite voix...:-)
SupprimerBonne soirée !
C'est très beau, merci pour ces vers.
RépondreSupprimerTu es un être sensible !
SupprimerQuand l'hirondelle se fait pinceau
RépondreSupprimerje m’envole dans le grand espace
qu'elle nous ouvre
Merci Binh an pour ces belles découvertes
Oui, Pascal, dans les encres de Chine sur le paysage, il y a souvent le ciel, l'eau, un être vivant (homme, oiseau,...) pour montrer que le lieu est habité. L'être vivant est dessiné «petit», pour contraster avec l'immensité de la nature. J'ai pensé mettre un tableau à l'encre, mais ça risque de faire double emploi avec le poème. Le cercle tracé est le signe classique et vénéré du zen.
SupprimerLa fugacité Eternelle ….Je suis touchée , Merci Binh An ...Betty
RépondreSupprimerMerci Betty, je suis ému de te revoir. Cela fait ... 2?, 3? ans !
SupprimerComme un trait de plume légère pour traverser le grand espace, juste un froissement du silence,un chant de vie, d'espoir en l'humain !
RépondreSupprimermerci An
Jolie image d'espoir, Balaline ! Chant de vie dans un froissement du silence !
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